Prothèse de la hanche Tunisie : prix et détails de l’intervention

Qu’est-ce que la prothèse de hanche ?

En effet, le col de la prothèse de la hanche est prolongé par une queue, destinée à s’ancrer à l’intérieur du fémur. La cavité du bassin ou la cavité cotyloïdienne est renforcée par la partie cotyloïdienne de la prothèse (cupule).

Aujourd’hui, la chirurgie orthopédique propose différentes techniques de pose d’une prothèse de la hanche. De ce fait, le développement des techniques chirurgicales a permis l’émergence de nouvelles techniques dites invasives. En effet, l’avantage qu’elles présentent est :

– Limiter les traumatismes opératoires
– Améliorer les suites opératoires et faciliter la reprise de la mobilité

Ce qu’il faut savoir sur La prothèse de la hanche :

La pose de la prothèse totale de la hanche consiste à remplacer le cartilage usé et peut s’effectuer par voie antérieure mini invasive :

– peuvent bénéficier de cette intervention l’ensemble des arthroses de la hanche et nécroses de l’articulation de la hanche.
– la mise en place d’une prothèse de la hanche par la technique classique nécessite le plus souvent une section musculaire et exige une cicatrice de 20 cm environ.

– une prothèse mise en place par voie antérieure mini invasive, ne nécessite aucune section musculaire.

En général, la cicatrice est de 7 à 8 cm environ. C’est pourquoi les suites opératoires sont plus simples, et que le rétablissement est plus rapide dans les jours qui suivent.

En effet, À l’aide d’instruments conçus spécialement, le chirurgien orthopédique met en place la prothèse, dans un espace très réduit, en s’introduisant dans l’intervalle entre deux muscles. Autrement dit tous les types de prothèses peuvent bénéficier de cette technique. Généralement, l’intervention dure environ de 1 heure 30 à 1 heure 45.

Suite à cela, une radiographie est prise pendant l’intervention, cela va permettre, si nécessaire, de s’assurer du bon positionnement des différentes parties de la prothèse dans le fémur et le bassin.

À retenir :

En effet, l’absence de section musculaire garantit une diminution notoire des risques post – opératoires. Du coup, cette intervention limite :

1- Le saignement
2- Les douleurs et la prise de médicaments
3- Les risques de luxation de la prothèse
4- Les risques de phlébite par une marche plus rapide et éventuellement par la prise d’un traitement anticoagulant

Du coup, la durée d’hospitalisation est de 6 à 7 jours, sans obligation de séjour dans un centre de rééducation. En général, la durée de vie d’une prothèse totale de la hanche est de 30 ans. Cependant, il est possible que le progrès technologique parvienne à améliorer cette longévité.

La pose d’une prothèse totale de la hanche se prépare :

Pour commencer, la première étape consiste à rencontrer votre chirurgien qui aura à établir votre bilan opératoire complet. Ensuite, le patient devra avoir une consultation chez l’anesthésiste. De ce fait, le patient devra s’y rendre muni de son bilan opératoire. En effet, il est possible que l’anesthésiste demande un bilan et une prise de sang complémentaire en fonction de votre état.

Du coup, la première consultation reste ainsi un instant incontournable, permettant au chirurgien comme au patient, de faire connaissance et de se mettre en confiance en mettant à plat toutes les étapes de la chirurgie envisagée. Cependant, le type d’anesthésie sera déterminé avec le patient.

Généralement, la pose de prothèse totale de la hanche peut s’effectuer sous rachi anesthésie ou sous anesthésie générale. Suite à cela, elle nécessite une hospitalisation de 24 heures et cela suivant :
– Les critères médicaux
– La demande du patient
Dans la plupart des cas, le patient retourne à domicile sans rééducation.

Suites post opératoire

Par conséquent, la durée du séjour dépendra de la capacité de récupération du patient car la surveillance médicale et infirmière est quotidienne.
Du coup, la gestion de la douleur se fait au cas par cas.

C’est ainsi qu’il faut détailler et adapter tous les gestes de la vie quotidienne, afin d’éviter une luxation au niveau de la place de la prothèse.
C’est pourquoi, la surveillance du comportement de la prothèse est nécessaire, elle permettra :
– d’évaluer la bonne récupération fonctionnelle
– d’évaluer la bonne tolérance post – opératoire

En effet, cette première consultation intervient six mois après l’intervention.
Aussi de six mois à un an, il faut prévoir une consultation systématique chez le spécialiste.
Du coup, la réalisation d’une radiographie de contrôle est nécessaire pour évaluer la bonne intégration de la prothèse totale de la hanche.
Par la suite, il convient de prévoir au maximum tous les deux ans une consultation avec une surveillance radiologique.

Conclusion :

Finalement, le remplacement de l’articulation de la hanche, usé par le vieillissement ou suite à un accident, devient un acte chirurgical de plus en plus perfectionné.
C’est ainsi que la pose d’une prothèse totale de la hanche, toutes techniques confondues, a pour finalité première de restituer la mobilité de la hanche, et de permettre au patient de retrouver une autonomie compromise.