La toxine botulique : Tout pour sublimer le visage
La médecine esthétique a poussé très loin des recherches pour être à même de répondre au vœu quasi général de préserver en permanence un visage tonique.
C’est comme si l’humanité refusait de se soumettre aux lois de la nature.
Le vieillissement laisse ses empreintes profondes sur le visage et trace son itinéraire.
Les altérations de la peau du visage par le fait de l’âge, ne sont acceptées par personne.
L’humanité veut avoir un visage éternellement jeune et tonique.
La science a dû se plier en développant des techniques.
La toxine botulique n’est pas une innovation. Déjà depuis 1950 la toxine botulique de type A, est pour la première fois utilisée dans un but médical.
Depuis, le traitement c’est étendu à d’autres pathologies, notamment celles présentant une hyperactivité musculaire ou un dérèglement du système nerveux autonome, et ce par l’effet de l’inhibition.
L’origine de la toxine botulique
À l’origine, le botulisme est attribué à cette neurotoxine produite par la bactérie clostridium botulinum.
La confirmation biologique c’est traduite par l’identification de la toxine dans le sérum, les selles ou le liquide gastrique.
La première utilisation médicale de la toxine botulique a été destinée, dès 1950, à réduire les états d’hypercontractilité musculaire.
En 1980, la toxine botulique est utilisée pour l’homme pour le traitement du strabisme.
En 1989, la toxine botulique du type A est internationalement reconnue et acceptée dans le traitement du blépharospasme, du strabisme et du spasme de l’hémiface.
Ainsi le produit sera commercialisé sous l’appellation Botox.
Une autre préparation de la toxine botulique de type A est reconnue et commercialisée sous l’appellation Dysport.
Ces deux produits de présentent à la manière de cristaux qu’il faudra diluer dans une solution physiologique.
Il est important de savoir que la quantité de toxine diluée correspond essentiellement aux indications thérapeutiques.
La dose utilisée dans le traitement de la spasticité est environ dix fois plus importante que la dose utilisée en médecine esthétique.
Quels mécanismes d’action ?
L’hyperactivité musculaire provient d’une stimulation excessive libérant l’ acetylcholine, notamment au niveau de la jonction neuromusculaire, ce qui va provoquer une contraction musculaire.
En inhibant la libération de l’acétylcholine, la contraction musculaire est empêchée, ainsi les jonctions musculaires sont inhibées de façon permanente, sous l’effet de la dénervation.
Devenue produit phare de la médecine esthétique, la toxine botulique permet désormais de traiter les rides d’expression (rides du lion, pattes d’oie, rides horizontales du front), ainsi que pour traiter les problèmes de transpiration excessive et le torticolis spasmodique.
La toxine botulique est également associée, selon la pathologie, à d’autres méthodes de rajeunissement, comme le peeling, le laser ou les produits de comblement.
Quand utiliser la toxine botulique ?
Le botox est recommandé pour le traitement du vieillissement prématuré ou important du visage, caractérisé par l’apparition des rides d’expression marquées.
Les injections de botox ont pour effet de mettre au repos les muscles responsables des contractions et qui sont à l’origine de l’apparition des rides dans la région frontale.
Le traitement englobe également les pattes d’oie, les ridules du coin de l’œil, les rides horizontales du front ou le creusement du sillon inter frontalier (rides du lion).
Le dosage fixé varie d’une personne à une autre.
Plus les muscles sont toniques et épais, plus la dose est augmentée.
Les injections de toxine botulique sont utiles dès l’âge de 30 ans pour prévenir la formation des rides.
Elle sera utilisée à tout âge pour corriger les sillons qui se forment.
Seuls les professionnels de la santé et les médecins habilités sont autorisés à dispenser ces injections.
D’autres indications ?
La toxine botulique est utilisée également pour traiter :
_ Le bruxisme: injectée au niveau des muscles de la mâchoire, la toxine botulique diminue le grincement des dents et affine la mâchoire.
_ La transpiration excessive: les injections de toxine botulique au niveau des aisselles, permet de bloquer la transpiration pendant six mois.
Quelles propriétés ?
Injectée à petites doses, la toxine botulique est parfaitement tolérée par l’organisme.
Les injections ne peuvent pas être appliquées en cas de grossesse ou d’allaitement.
En cas d’apparition d’une paralysie des muscles de la face ou en présence d’une maladie neuromusculaire ou bien si le patient souffre du trouble de la coagulation, l’utilisation de la toxine botulique doit être prudente.
Dans tous les cas, pour s’assurer qu’il n’y a aucun risque de contre-indication, il est nécessaire de faire un bilan de santé préalable.
Cette prise en charge sera assurée par les médecins esthétiques lors de la première consultation obligatoire.
Les injections locales de toxine botulique sont des actes de nature médicale, devant être pratiqués par des professionnels qualifiés et diplômés.
Quels effets secondaires ?
Aujourd’hui la science a un recul de plus de 20 ans pour confirmer l’innocuité de la toxine.
Comme tout médicament, la toxine peut avoir des effets secondaires.
Ils sont cependant secondaires, rares et réversibles.
La médecine esthétique a la capacité et l’expertise nécessaire pour intervenir.
Déroulement d’une séance d’injection
Les injections de toxine botulique sont exclusivement pratiquées dans un cabinet esthétique.
À l’exception du fait d’éviter quelques jours avant la prise de médicaments anticoagulants, aucune précaution préalable n’est nécessaire.
Le spécialiste nettoie et désinfecte le visage ensuite il repère les points d’injections, enfin il va marquer les zones à injecter.
Il pique le muscle sous la peau avec précision à l’aide de fines aiguilles.
Cet acte n’est pas douloureux et le traitement ne nécessite que quelques piqûres.
La séance dure quelques minutes.
Après la séance, il est recommandé d’éviter, au moins pendant 4 heures, tout sport intensif et de ne pas s’allonger, afin d’éviter que le produit ne se propage au-delà de la zone traitée.
Le patient devra éviter pendant 24 heures, de toucher les zones traitées, de faire des massages faciaux et les frottements, notamment lors du démaquillage.
Le botox, produit anti âge ?
L’effet positif des injections de botox ne sont plus à démontrer.
Le visage traité à la toxine botulique retrouve toute sa jeunesse et sa tonicité.
Le principal bénéfice est de paraître plus jeune et de résister aux altérations du temps qui passe et des fatigues.
Ce qui est certain aujourd’hui, c’est que la médecine esthétique répond aux attentes des uns et des autres en sublimant le visage.
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