l insémination artificielle reste l’un des derniers refuges de la femme désirant avoir un enfant, mais, empêchée.
Normalement, les femmes, produisent à chaque cycle, un ovocyte mature dans les ovaires, qui est libéré dans les trompes.
Les spermatozoïdes libérés suite à un rapport sexuel, passent du vagin vers l’utérus à travers le col, puis remontent dans les trompes. C’est à ce niveau que ce produit la fécondation de l’ovocyte par les spermatozoïdes.
L’insémination facilite cette rencontre, en déposant des spermatozoïdes à l’intérieur des voies génitales féminines.
Ceci requière, bien entendu, et à la base, que l’une des trompes soit, chez la femme encore perméable.
Qui peut beneficier de l insémination artificielle ?
En consultation avec son médecin, la femme doit procéder à un bilan général.
Ce qui va lui permettre de détecter la cause de l’infécondité.
Pour poser un diagnostic précis, et en plus de l’examen clinique, le médecin prescrira des dosages sanguins ( pour vérifier les conditions hormonales) , ainsi qu’une hystérosalpingographie .
Cette investigation, permettra d’examiner l’état de l’utérus et de s’assurer de la perméabilité des trompes.
L’insémination peut être réalisée avec du sperme frais ou congelé du conjoint, ou avec le sperme congelé d’un donneur.
C’est la technique la plus ancienne et la plus réputée vu son succès qui se régénère jour après jour. Elle est classée la méthode d’assistance médicale à la procréation la plus fiable.
Combien de tentatives sont possibles ?
À la base, l’insémination artificielle, est une pratique encadrée, par
les lois de la bioéthique, et ne se pratique que dans des centres habilités.
Pour des raisons purement scientifiques, il ne sera pas possible d’envisager plus de six tentatives d’inséminations.
Passé ce seuil , la femme pourra envisager une autre méthode d’assistance médicale à la procréation.
L’insémination peut être réalisée sur un cycle spontané, surtout si
l’infécondité est en rapport avec un obstacle dans les voies génitales.
Le médecin examinera alors si un pic d’hormone luteinisante (LH) s’est produit.
Dans ce cas, l’ovulation naturelle a bien eu lieu.
En général, le médecin préfère aider les ovaires à fabriquer les ovocytes.
Dans cette configuration, la femme recevra , pendant la première moitié du
cycle, un traitement inducteur de l’ovulation.